Le prophete mohammad et sa famille vénéréé


TEMOIGNAGES DE JEUNES REVENUS DES COMBATS D IRAK : ILS ETAIENT MANIPULES

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TEMOIGNAGES DE JEUNES REVENUS DES COMBATS D IRAK : ILS ETAIENT MANIPULES
UN CHEIKH SAOUDIEN A EU DES INTERVIEWS AVEC EUX.LISEZ.

J'ai demandé à l'un d'eux comment lui est venue cette idée d'aller en Irak. Il m'a répondu:
?J'étais assis dans le Haram. Après la salat j'ai vu un jeune à coté de moi. Il avait l'apparence des vertueux alors je me suis senti apaisé avec lui.?
Evidemment, il n?était pas de ce pays mais d?un des pays arabes voisins.
?Il a commencé à me parler du Jihad, de ses mérites, ses prodiges, son importance, etc. A la fin il m'a convaincu d'aller en Irak et de lui donner 5000 riyals. Je lui ai donné la somme et ils ont organisé mon voyage.?
Par la suite, il s'est fait attrapé. Quand je l?ai rencontré en prison, je lui ai demandé le nom de la personne qu?il avait rencontrée dans le Haram. Il m'a répondu :
? Je ne sais pas. Si ce n?est qu'on l'appelle Abou untel le Mecquois?.
Je lui ai dit: ? Ça c'est une kounia et non pas un nom.?
Il me dit: ? c'est la seule chose que je sais. Il ne m'a pas donné son nom?.
Je lui dis: ? Soubhan Allah! Cet homme n'a eu aucune confiance en toi. Il ne t'a donné que sa kounia afin que tu ne le dénonces pas. Quant à toi, tu as lui donné ton nom, le nom de ta tribu, ton argent, ta profession, ce qui est arrivé à tes parents par la suite et les problèmes que tu as causés à ton pays.?
Je demande à l'un deux : ?Sais-tu comment accomplir la prière de la peur??
Il me répond : ?Non.?
Je lui demande : ?Connais-tu le comportement à adopter avec les prisonniers et les butins ??
Il me dit : ?Non.?
Je lui demande : ?Connais-tu les règles de l?attaque et de la fuite? Quand est-il permis de fuir et quand cela ne l'est pas??
Il me dit : ?Non.?
?Sais-tu utiliser une mitrailleuse??
Il me dit : ?Non.?
Je lui dis : ?Donc pourquoi y vas-tu ? Que vas-tu faire toi? Tu vas y aller et tu seras là-bas un fardeau pour tes frères à cause de ton ignorance.?
Le musulman se doit d'abord d?apprendre les règles du Jihad: qui ordonne le Jihad? Qui l'autorise? Qui traite du sujet du Jihad? Quand est-il autorisé? Quand est-il obligé? Quand est-il interdit? Autant de règles que l'on doit apprendre quand on traite de ce sujet d'une grave importance.


Ils rasent leur barbe, s'habillent en pantalon de jeans, mettent à leurs oreilles des écouteurs pour écouter la musique. Parfois même ils tiennent une cigarette à la main. Puis ils entrent en Syrie. Ils agissent ainsi afin que l'on ne découvre pas qu'ils se rendent en Irak. Qu'on pense que ce sont des touristes, des globetrotteurs ou autre chose de ce genre.

Ensuite, des chauffeurs de taxi arrivent. Des services de renseignements en général. Ils leurs donnent de l'argent afin qu'ils les amènent à la frontière irakienne. ?Si la somme n'est pas satisfaisante, le taxi nous livre au poste de contrôle le plus proche et encaisse pour chacun de nous une certaine somme. Et cela est un accord passé entre eux. Et si la somme est suffisante peut-être alors peut -on entrer en Irak.

Il reprend : ? De temps à autre, on nous conduisait dans des chambres et nous y restions un mois ou deux sans participer à aucune opération. Ensuite venait un collaborateur de l'ennemi. Il plaçait un petit morceau d'aluminium de la taille d'une pièce de monnaie. Nous, nous ne savions pas à quoi cela servait. Il le déposait entre nous, ou derrière une des armoires, ou dans un endroit à l?abri des regards. En fait le rôle de ce morceau était de déterminer, par l'intermédiaire des radars, notre position par rapport aux avions apaches quand ceux ci passaient au dessus de nos têtes. Ainsi, ces avions nous bombardaient n'épargnant que celui qu'Allah a épargné. Et en général la plupart mourrait. Ensuite le collaborateur prenait de la part des ennemis 7000 dollars pour chaque mort.?

De même, l?un d'eux m'a raconté : ?certaines fois nous étions témoins de scènes à donner la chair de poule. Après que fut assiégée une région, l?émir nous ordonna de nous rendre sur le haut d?un immeuble de cinq étages environ, de tirer sur les ennemis puis de descendre. Mais moi je savais pertinemment que si nous frappions l'ennemi d'un immeuble, quel qu?il soit, ils le bombarderaient sur le champ. Je m'y opposai donc et je dis à l'émir : je ne peux pas y aller car nous serons responsables des tirs sur cet immeuble? .

? Alors- reprend-il ? les gens se sont réunis dans cet immeuble. L?émir nous a donné l?ordre d?y monter mais je m?y suis opposé et j?ai désobéi. Deux d'entre nous sont montés et ont tiré sur des tanks américains qui se trouvaient dans une rue. Ensuite ils sont descendus en vitesse. Par Allah! Après un quart d'heure seulement et voila le bâtiment complètement détruit à cause des missiles.? Tout cela à cause de ces agissements anarchiques qui ont provoqué la mort de ces innocents.
Et ce genre de chose arrive souvent. L'un d'eux sort, tire sur l'ennemi, puis se cache entre les femmes et les enfants. Alors l'ennemi tire sur les femmes et les enfants. Par la suite les médias s'indignent : ?Regardez ce qu?a fait l'armée ennemi!? Oui mais regardez avant cela: qui a excité l'ennemi? Qui a provoqué cela? Il ne faut pas négliger cet aspect ô mes frères! Cet aspect est grave et important.

Certains donc, qui se sont aperçus de la réalité de ce qui se passait, quittent l?Irak. Naturellement ils vont revenir par la Syrie. Mais la Syrie va l?accueillir avec un autre visage qu?à l?aller. Elle les accueille en les envoyant en prison.
L?un deux raconte : ? La première chose que l?on entend en prison ce sont les insultes proférées envers Allâh ta?ala. Ensuite ils nous amènent des pancartes avec écrit dessus ? Coran interdit dans l?enceinte de la prison?, ? Prière interdite?, ?dhikr interdit? , tout est interdit. Même l?appel à la prière on ne pouvait pas le faire. On priait comme on le pouvait : debout, assis, allongés(?). Quand l?un de nous insistait pour aller aux toilettes, il devait sortir la main puis ils le frappaient très fort avec un fouet. S?il laissait sa main ça signifiait qu?il était véridique dans sa demande. Et s?il retirait sa main, ils lui disaient qu?il n?était pas véridique.

La nourriture : ils nous jetaient du pain et du fromage dans l?obscurité et on se précipitait de les ramasser avant les rats.
Le sommeil : ils nous réunissaient à 45-50 personnes dans une chambre de 30m². Une moitié dormait pendant que l?autre restait debout. Chacun son tour. Ainsi était notre vie là-bas. Cela durait des mois et des fois un an ou deux.?

SOURCE

http://www.mejliss.com/showthread.php?t=477841
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