Le prophete mohammad et sa famille vénéréé

FATIMA AZZAHRA , LA FILLE DU PROPHETE ,EST ASSASSINEE PAR OMAR IBN AL KHATTAB

 

 

la savant sunnite "" ibrahim ibn siyyar annidam"" a Ecrit dans son livre:"" AL MILAL WA ANNIHAL ""(1/59)et dans son livre ""AL WAFI BI AL WAFAYAT"(6/17) (( omar frappa le ventre de fatima jusqu'a ce qu'elle perde son bebe ( dont elle etait enceinte) et cria: bruler sa maison et ceux qui sont à l'interrieur et ceux qui etait à l'interieur etaient Ali, fatima , hassan et hussein))


: Quand Umar est venu à la porte de la maison de Fatimah, il a dit : "Par l'Allah, je brûlerai complètement (la maison) sur vous à moins que vous ne sortiez et donniez le serment d'allégeance (à Abu Bakr)."

Références sunnite : Histoire de Tabari (arabe), v1, pp 1118-1120, Histoire d'Ibn Athir, v2, p325, Al-Isti'ab, par Ibn Abd Al-Barr, v3, p975, Tarikh Al-Kulafa, par Ibn Qutaybah, v1, p20 et Wal-Siyasah Al-Imamah, par Ibn Qutaybah, v1, pp 19-20.
Sahih Boukhari : Volume 3, Livre 32, Numéro 227


Fatima déclara : «Ainsi, ô Abou Bakr, vous vous hâtez encore au point de vous attaquer aux proches du Prophète ! Allah est témoin ! Je refuserai, ajouta-t-elle, de parler à Omar dans ce monde, et cela jusqu'à ce que je paraisse devant Dieu ! ».«Fatima, fille du prophète, courroucée, évita depuis cette époque Abou Bakr, et ne cessa de l'éviter jusqu'à sa propre mort, survenue six mois après celle de l'envoyé de dieu». Récit rapporté par le sahih de Boukhari tome 2 page 381

Fatémah (sa) a dit : o dieu je te prends à témoin,ainsi que tous ceux qui sont ici.ces deux hommes (abou bakr et omar) m'ont affligée.
je suis mécontente d'eux et jusqu'à ma rencontre avec Dieu, je refuse de leur parler.O Dieu! au moment de notre Rencontre,je me plaindrai à Toi de ces deux hommes et je Te dirai comment ils se sont conduits avec moi.
Sources :
le bateau a la coque brisée (Seid Mehdi Shodjai) traduit du persan par Farideh Riahi


Pendant sa maladie Abû Bakr exprima avec amertume son regret pour trois de ses actes: «J'aurais aimé ne les avoir pas faits». Ce sont:

1. La rafle dans la maison de Fâtimah malgré les conspirations dont il dit avoir été l'objet;

2. Le fait d'avoir fait brûler vivant Fujâ'ah al-Salmî. Il dit à ce propos que cet homme aurait dû être soit relâché soit passé par le sabre, mais non pas brûlé;

3. Le fait d'avoir épargné le rebelle Ach'ath à qui il maria par la suite sa sur Om Farwah. Cet homme, dit-il, avançait toujours dans la bassesse.

«Al-Nasâ'î, citant Aslam, écrit que 'Omar entendit Abû Bakr lâcher ces mots: "C'est cela qui m'avait amené à ce à quoi je suis arrivé"». "Al-Suyûtî", tradu. de M. Jarret, p. 104, "Al-Tabarî", "Al-'Aqd al-Farîd", "Kanz al-'Ummâl", etc.

Fatima fille du prophète courroucée, évita depuis cette époque Abou Bakr et ne cessa de l'éviter jusqu'à sa propre mort, survenue six mois après celle de l'envoyé de Dieu ».
Boukhari tome 2 page 381.

Abou Bakr envoya Omar à la demeure de Fatima afin de contraindre Ali de faire acte d'allégeance. Omar arriva devant la demeure de Fatima et il avait dans sa main une mèche de feu, il rencontra Fatima sur le pas de la porte ; cette dernière lui dit « O fils de Kattab, es- tu venu mettre le feu à ma maison » ce dernier lui répondit « oui ».
Balazuri page 586.


(Ceux qui offensent Dieu et Son messager, Dieu les maudit ici-bas, comme dans l'au-delà) (Les coalises Al-ahzab:57)

et le prophete concernant sa fille fatima :

Fatima est une partie de moi-meme, ce qui l'offense m'offense et ce qui la met en colere me met en colere) (Mouslim : 2/376)

ou encore: FATIMA est une partie de mon cœur.
Celui qui la contrarie me contrarie et contrarie Allah celui qui me contrarie.

Celui qui contrarie Allah est maudit et fait partie des gens de l'Enfer. »
(Sahih Boukhari, publication Lahore, Tome II, Hadith n° 909, page 407 et 408
Sahih Mouslim, chapitre sur les mérites de H° Fatima -a.s.)



or on sait que Fatima, paix soit sur elle, est morte en étant tres en colere contre Abu-Bakr (Boukhari : 5/177)

QUI ETAIT FATIMA AZZHRA ( SALLAM ALLAH ALIHA)?


Fatima (P) était la fille unique du Prophète de l'islam (P) et la mère de toute sa descendance. Elle était infaillible comme en atteste le verset cité plus haut, ainsi les paroles prophétiques authentiques parmi lesquelles : « Le contentement de Fatima (P) est mon contentement et mon contentement est le contentement d'Allah. La colère de Fatima (P) est ma colère et ma colère est la colère d'Allah » ou encore « Fatima est la maîtresse des femmes (sayyidatun nisâ) ». Parmi les femmes certaines ont atteint le rang de l'infaillibilité comme le Coran le confirme concernant seyydat Maryam (P) et Fatima (P).

Fatima (P) est née en l'an 6 de la mission prophétique, de la mère des croyants Khadidja bint Khuwaylid (RA).Elle épousa l'imam Ali en l'an 2 de l'Hégire et mourut entre trois et six mois après la mort du Sceau des prophètes à l'âge de dix huit ans. Elle consacra sa vie entre les travaux ménagers, qu'elle partageait à tour de rôle avec sa servante la sainte Fidha, l'éducation de ses enfants et l'adoration nocturne. Elle proposait souvent des solutions aux problèmes des femmes et aidait les nécessiteux du produit de la vente des récoltes de son verger nommé Fadak qu'elle avait reçu du Prophète (P) sur l'ordre d'Allah. Elle était très assidue dans la préservation de la sunna de son père dont elle écrivait les paroles sur une peau qu'elle gardait jalousement. Un jour n'ayant pas retrouvé une de ses précieux objets elle affirma à sa servante que ces écrits lui étaient aussi précieux qu'Al Hassan (P) et Al Hussein (P). Elle était également de très fort caractère ce qui est attesté par le discours qu'elle prononça après la mort de son père (P) dans la mosquée du Prophète (P) et devant tous les musulmans. Fatima (P) était un modèle pour tous les musulmans et musulmanes et cela est reflété par cette parole du Prophète (P) : « Fatima (P) est une partie de moi».

Fatima est une partie de moi, elle est la lumière de mes yeux et le fruit de mon cœur et de mon esprit... elle est un ange à existence humaine."

Fatima az-Zahra(as) est née en 20 Jumada at-Thani. Dés qu'elle vit le jour, elle se prosterna à terre, l'éclat et la brillance de son visage ont illuminé alors les cieux d'Est en Ouest, c'est pour cette raison qu'elle fût nommée Az-Zahra : une femme de lumière.

Le Prophète de l'Islam (Que la paix soit sur lui), alors que cinq ans avaient passé depuis le début de la prophétie , vivait dans les pires conditions. L'Islam était alors isolé et la petite minorité de musulmans qui s'était constituée, dès le départ, subissait alors de violentes pressions.



Les milieux de la Mecque étaient obscurs et sinistres en raison de l'athéisme, de l'idolâtrie, de l'ignorance et des mythes, des guerres tribales arabes, de la souveraineté de la force et de l'extrême misère des populations. Le Prophète de l'Islam (Que la paix soit sur lui), quant à lui, n'avait de pensées que pour l'avenir, un avenir qui promettait d'être brillant derrière ces nuages noirs et ténébreux; cet avenir qui, par le biais des moyens ordinaires et de l'apparence, ne se serait pas facilement laissé deviner et même que, peut-être, cela se serait avéré impossible. Ce fut en cette même année que le Prophète fut amené à vivre un grand événement; il eut le privilège, par ascension et sur ordre de Dieu, de voir le Royaume des Cieux et, conformément au verset 23 de la sourate T.H.,
"..Pour te montrer certains de nos plus grands signes", le plus grand signe de Dieu, lui fut montré au plus haut du plus haut des Cieux. Son grand esprit devint alors encore plus grand et il se proposa d'accepter une mission encore plus lourde et plus prometteuse à la fois. Dans un récit, rapporté tant par les chiites que par les sunnites c'est-à-dire que les uns et les autres sont unanimes sur l'authenticité de ce récit il est dit: Le Prophète, (Que la paix soit sur lui), la nuit de son ascension, fut conduit au Paradis.

L'Ange Gabriel lui donna le fruit de l'arbre du bonheur et, alors que le Prophète (Que la paix soit sur lui) revenait sur terre, de ce fruit du Paradis naquit l'embryon de Fatima Zahra (Salut sur elle). Dans un hadith il est rapporté que le Prophète (Que la paix soit sur lui), en raison de ses origines, aimait à embrasser Fatima (Salut sur elle). Un jour, sa femme Aicha, lui reprochant son attitude à l'égard de son enfant, lui demanda : "Pourquoi embrasses-tu tellement ta fille ?». Le Prophète (que la paix soit sur lui) de répondre : "A chaque fois que, j'embrasse Fatima me vient d'elle l'odeur du Paradis éternel."

C'est ainsi que, à partir du vingtième jour de Djamadiolsâni (sixième mois de l'année lunaire des musulmans), le monde poursuivit sa marche dans l'attente de la grande et heureuse naissance de Fatima, conçue de la pure essence du fruit du Paradis, fille d'un homme comme le Prophète (Que la paix soit sur lui) et d'une femme dévouée et généreuse comme Khadîdja, sa mère.

C'est ainsi que furent démenties toutes les critiques et toutes les accusations lancées au Prophète par les opposants qui lui reprochaient de ne pas avoir de "descendant pour la succession"; et, comme nous révèlent- les versets de la sourate "L'Abondance", c'est ainsi que Fatima devint la source brillante pour la continuation de la génération du Prophète et des Saints Imams, et pour le meilleur et le plus grand bien des musulmans à travers les siècles et le temps, jusqu'au jour de la Résurrection.

Cette Dame du Paradis avait neuf noms, tous plus significatifs les uns que les autres :

1. Fatima (qui a sevré son enfant).

2. Sedigah (femme sincère).

3. Tahereh (pure).

4. Mobarakeh (sainte).

5. Zakyeh (vertueuse).

6. Razyeh (satisfaite).

7. Marzieh (louable).

8. al-Mouhadathah : celle à qui les anges ont parlé.

9. Zahra (brillance).

Dont chacun témoigne de ses qualités et des bienfaits de son immense fertile existence. Il est suffisant de dire que, dans son célèbre nom, Fatima, est caché la plus grande des bonnes nouvelles pour ceux qui la suivent sur son chemin puisque la racine du nom "Fatima" est "fatma" qui signifie "rompre" ou "sevrer",Selon un hadith, il est rapporté que le cher Prophète de l'Islam (Que la paix soit sur lui) dit un jour à l'Imam Ali (Salut à lui): "Sais-tu pourquoi ma fille s'appelle Fatima?"

L'Imam Ali lui répondit : "Je vous en prie, dites-le moi."

Le Prophète lui dit : "C'est parce qu'elle et ses chiites (partisans) et ceux qui suivent son école seront exempts du feu de l'enfer."

D'entre tous ses noms, " Zahra " aussi a une précieuse signification et un éclat particulier. Il fut demandé au sixième imam, Imam Sadegh (Salut à lui) : "Pourquoi Fatima s'appelait-elle aussi Zahra ?"

Il répondit :

" Parce que Zahra signifie brillance et que Fatima était telle que, quand elle se tenait dans le Mihrab, la lumière qu'elle dégageait était visible par tous les gens des Cieux, de la même façon que la lumière des étoiles est visible par les gens de la Terre. C'est pour cette raison qu'elle fut aussi appelée Zahra !»

Lorsque Khadîdja, femme de prestige qui était connue de tous et surnommée la Grande Dame, se maria avec le Prophète de l'Islam (Que la paix soit sur lui), alors toutes les femmes de la Mecque cessèrent d'avoir des relations avec elle et dirent :

"Elle s'est mariée avec un jeune, indigent et orphelin, ce qui lui retire de sa personnalité !"

Cette situation persistait encore, même à l'époque où Khadîdja portait en elle le fœtus d'un enfant qui n'était autre que Fatima Zahra. Au moment de la venue au monde de l'enfant, elle envoya quelqu'un chercher les femmes de Qoraich. Elle leur fit dire de venir à son aide en ces heures sensibles, pénibles et douloureuses et de ne pas l'abandonner.

Mais, elle se retrouva seule devant la réponse froide et amère de ces dames qui lui rétorquèrent :

"Tu n'as pas écouté ce que nous avions à te dire et tu as épousé cet orphelin, fils de Abou Taleb, qui n'avait pas de fortune, et bien, nous ne viendrons pas t'assister ! "

Khadîdja, qui avait une foi profonde, fut considérablement peinée par ce message hideux et uni, mais la lumière de l'espoir se fit dans le fond de son cœur et elle comprit que son Dieu ne la laisserait pas seule en de telles circonstances. Elle se retrouva donc seule, allongée au milieu de la pièce, dans les moments les plus difficiles et les plus insoutenables de l'accouchement, et pas une femme n'était venue à son chevet pour la soutenir. Elle eut le cœur serré et les vagues mugissantes de la non sociabilité des gens vinrent molester sa pure sensibilité quand, soudain, une lueur naquit à l'aube de son esprit. Elle ouvrit les yeux et vit, là, quatre femmes qui se tenaient debout, près d'elle. Elle fut prise d'inquiétude, mais l'une des quatre femmes l'interpella et lui dit :

"N'aie pas peur et ne sois pas triste. Ton Dieu Généreux nous a envoyé à ton secours ! Nous sommes tes sœurs. Moi, je suis Sarah. Elle, c'est Assia elle est la femme de Pharaon et sera une de tes amies au Paradis. Voici Marie, la fille d' Imran et la quatrième que tu vois là. C'est la sœur de Moise ben Emran; elle s'appelle Koltsoum ! Nous sommes venues pour être tes amies et t'assister en cet instant. "

Elles restèrent près d'elle jusqu'au moment où Fatima, la Dame de l'Islam, ouvrit les yeux sur le monde.

Oui, il en fut ainsi conformément à :

"Les anges descendent sur ceux qui disent : Notre Seigneur est dieu et qui persévèrent dans la rectitude; ne craignez pas, ne vous affligez pas; accueillez avec joie la bonne nouvelle du Paradis qui vous a été promise." (Coran 41, verset 30)

Mais, en plus des anges, en ces instants de bonheur, toutes les femmes prestigieuses du monde se hâtèrent pour venir assister Khadîdja, femme de foi et de résistance.

La joyeuse naissance de son enfant contenta à un tel point le Prophète (Que la paix soit sur lui), que sa langue se délia pour faire les éloges et les louanges de Dieu, tandis que la langue des malveillants qui l'avaient surnommé "Abtar" (sans descendance) fut coupée pour toujours.

Dieu avait annoncé la nouvelle de cette grande naissance, riche en bienfaits, à son Prophète, dans la sourate " L'Abondance ", en lui disant :

"Oui, nous t'avons accordé l'abondance. Prie donc ton Seigneur et sacrifie toi ! Celui qui te hait : Voilà celui qui n'aura jamais de Postérité !" (Coran 108, versets 1,2 et 3)

Quelques paroles de Fatima Zahra (As)

-Les pères de cette communauté sont Mohammad et Ali. Ils protègent ceux,qui les suivent et les écoutent,des effets néfastes de la tourmente perpétuelle dans ce monde d'ici-bas et dans le monde de l'Au-delà. Ils sont les guides à la voie de l'éternel bonheur dans ce monde d'ici-bas et dans le monde de l'Au-delà pour ceux qui s'adresse a eux. ( Bihar Al annouar -ch.23-p.259 )
-Allah est le Salam.De LUI provient le Salam.A LUI s'adresse le Salam.(Bihar Al-Annouar -ch.43-p.59 )

-Quiconque agit selon ce que nous lui avons recommandé,et s'abstient de ce que nous lui avons interdit,il fait partie de nos chiah-partisans.Quiconque n'agit pas de la sorte ne fait pâs partie d'eux. (Bihar Al-Annouar -ch.68-p.155 )

-Mon père m'a dit : Voilà ! Gabriel m'a révélé que le plus heureux des heureux est celui qui aime Ali de son vivant et après son décès.Que le malheureux des malheureux est celui qui déteste Ali de son vivant et après son décès. ( Bihar Al.Annouar -ch.39 -p.257 )

- Mon père m'a informé de ceci : quiconque nous adresse, à toi et moi,ses salutations durant trois jours,sera inscrit par Allah pour être parmi les gens du Paradis.Alors une personne lui demandera : De votre vivant ? Elle (As) répondra : Oui ! Même après notre décès ! ( Wassail Al-Chiah -ch.3 -p.401)

As Salam alayky ya bint Rassoulillah(sas)



SERMON HISTORIQUE PRONONCE PAR PAR LA DAME DE L'ISLAM FATIMA AZZAHRA(SALUT D'ALLAH SUR ELLE)



Après la mort du prophète, une tempête inattendue vint secouer terriblement le monde de l'Islam. L'épicentre de ce séisme fut, d'abord le Califat mais l'orage finit par éclater surtout ce qui avait d'une manière ou d'une autre, une relation avec lui ; c'est ainsi que l'ordre de confiscation des terres de Fadak qui avait été cédées par le Prophète de l'Islam (Que la Paix soit Lui ) à sa fille Fatimah (Salut sur elle), témoignant de son importante bienveillance à son égard, fut donné par les autorités au pouvoir.
( Fadak était le nom d'un village de la région de Médine. Village considérablement développé dont certains des habitants étaient juifs et ne cessaient de comploter contre l'Islam, comme les autres juifs de Médine et de Khaybar d'ailleurs. Ce fut au cours de la septième année de l'Hégire, devant les combattants de l'Islam et que le pouvoir dominateur des juifs fut détruit, que les habitants de Fadak choisirent de se rendre et de faire la paix avec le prophète (SAAWS).



Le cher Prophète de l'Islam (SAAWS), (comme l'ont rapporté nombre d'historiens et de commentateurs, tant sunnites que chiites) offrit de son vivant les terres de Fadak à sa fille Fatimah (Salut sur elle). Mais après la mort du Prophète (SAAWS), les usurpateurs du Gouvernement Islamique, qui avaient compris d'une part, que l'existence de ce pouvoir économique qui était à la main de l'épouse d'Ali (AS) représentait un réelle danger pour le pouvoir politique et d'autre part, qui avaient décidé d'isolé à tous points de vue, les amis de l'Imam Ali (AS), prirent la décision de confisquer ces biens, prétendant ainsi veiller à leurs propres intérêts.)

L'histoire de Fadak, ainsi que les différentes évènement qui s'y rattachent, qui appartiennent à l'histoire du début de l'Islam et des année qui suivirent, sont des étapes des plus douloureuses, des plus tristes et des plus instructives se l'histoire du début de l'Islam, avec l'aide de Dieu, d'être étudiées séparément et avec précision.
Fatimah (AS) était consciente que cet abus et que la négligence de certains devant nombre des préceptes de l'Islam en cette relation allaient mener la société Islamique à l'égarement et à la méconnaissance des enseignements de l'Islam et de la sunnah du Prophète (SAAWS) et allaient la faire tendre vers un retour aux pratiques du temps de l'Ignorance ; elle savait aussi qu'une telle initiative n'avait pour but que de marginaliser I'Émir des Croyants Ali ibn Abi Talib (Salut à lui) et de dominer économiquement les amis dévoués d'Ali (Salut sur lui).

Ali (AS), quant à lui, ne resta pas sans défendre son droit devant les usurpateurs de Fadak et exigea, de toutes ses forces que ce droit usurpé lui soit rendu. Mais les autorités au pouvoir refusèrent de lui donner gain de cause affirmant que selon un certain hadith, faux bien sûr, dans lequel le prophète aurait dit :

" Nous, Prophètes, ne laissons, de notre propre part, aucun héritage.".

Il n'était autorisé à aucun droit. La Dame de l'Islam, "la Majesté des femmes du monde" (Salut sur elle), révoltée, se rendit alors à la mosquée accompagnée de quelques femmes de la Bani Hachem, afin de dire ce qu'il était devenu nécessaire de dire à la masse des musulmans, aux chefs Émigrés et aux Ansars, afin de faire une tentative ultime pour faire taire tous ceux qui ne savaient que donner des prétextes pour justifier cette surprenante usurpation et cette confiscation abusive ordonnée par le gouvernement de l'époque et aussi afin de faire distinguer et différencier, par tous et pour tous, le chemin suivi par les fidèles de l'Islam de celui suivi par les protecteurs des politiques abusives.

Indifférente de l'atmosphère particulière qui était liée suite à cette affaire, elle alla jusqu'au bout de son intention. Elle fit un discours des plus insinuants, discours qui promettait aussi d'être des plus conséquents, dans la mosquée du Prophète (Que lit paix soit lui) devant les Émigrés, prenant comme prétexte " I'usurpation de Fadak " pour dévoiler nombre de vérités. Ce Sermon allait être le coup ultime porté à ceux qui essayaient de détourner la souveraineté du Prophète (Que la paix soit sur lui) et le Gouvernement Islamique de sa direction principale et de faire tomber dans l'oubli vingt trois ans de ses activités.

Ce Sermon allait être une sonnette d'alarme pour tous ceux dont les cœurs battaient par amour de l'Islam et qui craignaient pour l'avenir de cette pure doctrine. Ce Sermon allait être un dangereux avertissement pour tous ceux qui ignoraient encore l'ampleur prise par le parti des hypocrites et l'influence que ces gens, exerçaient sur le système politique depuis la mort du Prophète de Dieu (Que la paix sur lui) et qui étaient négligents devant leurs manigances secrètes et mystérieuses. Ce Sermon allait être un cri de douleur en faveur de l'Émir des Croyants, Ali ibn Abi Talib (Salut à lui), successeur unique du Prophète Mohammed (Que la paix soit sur lui) et seule personne en effet capable de faire se rétablir la situation devant ceux des hommes politiques qui avaient nié les faits et avaient négligé de considérer les versets du Coran et les conseils rigoureux du Prophète de Dieu (Que la paix soit sur lui) a l'égard de Ali (Salut à lui). Ce Sermon allait être le moyen de reprendre le droit injustement usurpé dans le but de réveiller tous ceux dont les droits sont usurpés et qui préfèrent se taire et rester dans l'ombre plutôt que de manifester leur présence et leur colère.

Ce Sermon allait être un orage, violent et rude, qui allait semer le trouble partout et dont les conséquences resteraient visibles sur toute la longueur de l'histoire, à travers le temps et les siècles. Ce Sermon allait être une forte tempête sur la mer dont les vagues mugissantes allaient faire se réveiller les esprits endormis (même si ce n'était que pour un temps) et qui allait leur montrer le chemin droit qu'il leur fallait suivre.

Et enfin, ce Sermon allait s'abattre comme la foudre sur la tête des ennemis de l'islam et les prendre par surprise ! L'analyse en profondeur de la situation faite dans ce Sermon par la Dame de l'Islam témoigne de sa rigoureuse compréhension des problèmes les plus compliqués et les plus difficiles relatifs au " Monothéisme ", aux " Origines " et à la "Résurrection ".

Le commentaire fait par la chère fille du Prophète (Que la paix soit sur lui) dans ce Sermon sur les importants problèmes idéologiques, politiques et sociaux vient confirmer clairement l'idée que Fatimah (Salut sur elle) n'appartenait à aucune époque particulière. Les épopées spectaculaires qui ont coulé, telle une eau de la bouche et dans le langage de Fatimah (Salut sur elle) témoignent de la grandeur de cette dame dévouée et combattante qui s'était vouée au sacrifice, elle était un chef de file précieux pour touts ceux qui œuvraient et luttaient sur le chemin de Dieu, pour tous les dévoués à la cause divine.
Le ton ferme et déterminé de la Dame de l'Islam (Salut sur elle) dans ce Sermon qui ne manque pas de toucher, au plus profond de son être et de son âme l'individu, atteste qu'elle était en réalité, une oratrice éloquente, comme son époux, l'Émir des Croyants, Ali (Salut à lui), capable de faire inlassablement déclarations sur déclarations.

Ce Sermon, des plus insinuants, est digne des sermons d'Ali (Salut à lui) réunis dans le "Nahdj Al-Balaghâ" et leurs est comparable. Il est la preuve aussi que Zaynab (Salut a elle), fille de Fatimah (Salut sur elle), a hérité et de son père et de sa mère ce don de parler avec éloquence qu'elle mit au profit au Bazar de Koufa et au cours de l'assemblée organisée par Yazid, puisque les propos brûlants qu'elle y tint firent naître le frisson dans le dos des criminels de la Bani Omeyyade et réussirent à ébranler les bases du palais de leur gouvernement illégitime, elle parvint en effet à semer et à faire germer la graine de la Révolution dans les cœurs des habitants de Koufa et de Damas, contre ce gouvernement tyrannique et cruel.

Les analyses, des plus précises et des plus exactes faites par Fatimah (Salut sur elle) dans ce Sermon, relevant du domaine de la philosophie et relatives aux secrets des préceptes, son analyse de l'histoire politique de l'Islam et la comparaison qu'elle y fait entre la vie en Arabie au temps de l'Ignorance et la vie après l'apparition de l'Islam sont une leçon importante pour tous ceux qui marchent sur le chemin de Dieu car elle leur fait don, à eux, pour continuer la lutte de ses propres expériences et de tout ce qu'elle a appris sur le chemin de la Lutte. Plus important que tout encore, c'est que par ce Sermon Fatimah (Salut sur elle) établit clairement la position de la famille du Prophète (Que la paix soit sur lui) face au système dominant à l'époque et disculpe le saint seuil de l'Islam, et quand bien même le seul intérêt de ce discours superbe et riche en contenu était celui-là, cela suffirait amplement !

Partie 1 :

Louange à Dieu pour son opulence, prions pour sa réussite et louons-le,
pour tous les bienfaits dont il nous a fait grâce,
pour la riche abondance qu'il a mise à notre disposition depuis le premier jour,
pour tous les innombrables dons qu'il nous a offert
et pour tous les présents dont il n'a cesse de nous faire don depuis toujours.
Tous ces bienfaits sont innombrables et en dehors de tout compte, du fait de leur étalement au fil du temps qui passe, ils sont incompenssables. Et leur limite est telle qu'elle est inconcevable pour les hommes.
Dieu a demandé à ses serviteurs de le prier afin qu'il continue de leur prodiguer ses grâces, et toujours en abondance. Il a invité ses Créatures à le louer pour qu'il les comble de ses grâces. Il les a encouragés à faire tout pour obtenir la meilleure de ses grâces.
Et moi, je témoigne qu'il n'y a pas d'autre Dieu que Dieu, l'Unique. Dieu est Unique, il n'a pas d'associé et rien ne lui ressemble.
Il est certain que son esprit est la Sincérité, que les cœurs des fidèles y sont attachés et que son ombre se reflète dans leurs pensées.

Dieu que nul ne peut voir de ses yeux dont nul ne peut énumérer les attributs avec sa langue et dont nul ne peut concevoir, par la sagesse et en pensée, la Sainte Essence a créé tous les êtres du monde existant sans qu'il ait jamais existé quelque chose de semblable auparavant.

Il les a créés à son image et selon sa volonté sans avoir nul besoin de leur création et sans que sa pure Essence ait eu un quelconque intérêt à les faire figurer.

Il ne voulait, par cela, que faire montre de sa volonté : inviter les hommes à se soumettre à lui et leur présenter ainsi son pouvoir infini ; conseiller à ses Créatures de rester parmi ses serviteurs et donner une force aux invitations de ses Prophètes, cris mettant à l'unisson Création et Religion.

Il a fixé ensuite des récompenses pour ceux qui se soumettent à son ordre et des châtiments pour ceux qui pèchent malgré son ordre afin de sauvegarder, par ce moyen, les meilleures de ses Créatures et de les préserver de sa colère, de sa vengeance et de son châtiment afin de les orienter vers les jardins du Paradis et vers le foyer de sa Miséricorde.

Partie 2 :

Et je témoigne que mon père, Mohammad (Que la Paix soit sur lui) est son serviteur et son Envoyé, qu'il l'a élu avant de l'envoyer, et ceci avant même de le créer, il l'a inscrit au nombre des candidats à ce grade et qu'il l'a choisi avant même de savoir quel serait son message.
En ce jour où ses serviteurs étaient encore dans l'ombre, dans le monde invisible et cachés derrière le voile terrible de l'inexistence, alors qu'ils se trouvaient encore dans la genèse à la limite ultime de la non existence, Dieu avait déjà effectué tout ce travail parce qu'il était conscient de ce que réservait l'avenir ; parce qu'il dominait la situation et les événements du monde, il savait pertinemment où le destin allait les mener.
Il l'a élu pour qu'il vienne compléter son message et faire appliquer son ordre, pour qu'il vienne jouer de son influence et trancher définitivement le destin.
Dieu l'a élu puis il a vu que les peuples avaient opté pour différentes religions : certains vénéraient le feu, certains se prosternaient devant les idoles et, bien qu'il avait été donné à leurs cœurs de connaître Dieu, ils persistaient à nier.
Dieu a effacé les injustices par la lumière de Mohammad (Que la Paix soit sur lui) qui a ôté le voile de l'injustice de sur les cœurs et qui a fait fuir les nuages noirs et obscurs de devant leurs yeux. Il s'est déchaîné pour guider les gens et les a sauvés de l'égarement et de la perversion.
C'est lui qui a permis à vos yeux de voir et qui vous a orientés, c'est lui qui a établi l'Islam sur la terre et a invité les hommes à suivre ce chemin droit.
Puis, Dieu, selon sa volonté et par infinie amitié, a rappelé l'âme du Prophète, témoignant de sa volonté et de sa générosité, il a fini par le libérer de la peine de ce monde.
Pour le moment, il est parmi les anges, avec l'assentiment de Dieu, Généreux, et tout le respect dû à Dieu, Puissant.
Salut de Dieu à mon père, le Prophète (Que la paix soit sur lui), confident de l'inspiration et élu de Dieu parmi les hommes.
Salut à lui, que la bénédiction et la grâce de Dieu soit sur lui.

Partie 3 :

Vous, serviteurs de Dieu, vous êtes responsables du Commandement et de l'Ordre de Dieu, vous êtes porteurs du Message de sa Religion et les gardiens de sa Révélation. Vous êtes les représentants de Dieu pour Vous-mêmes et ses missionnaires pour les peuples.
Le Protecteur du Droit divin est parmi vous et le Garant de la promesse de Dieu est sous vos yeux, ce que le Prophète (Que la Paix soit sur lui) a laissé en souvenir. après sa mort, à la Communauté, c'est le "Livre parlant de Dieu" et le Coran sincère, ainsi que son éclat évident et sa lumière étincelante.
Il nous a laissé un livre dont les mots sont clairs, dont le fond est évident, dont la forme est des plus lumineuses et dont les partisans seront des plus glorieux.
Il nous a laissé un livre qui appelle ses serviteurs à gagner le Paradis et qui tend à ses fidèles une branche de salut.
Par ce livre, nous ont été donné les Preuves divines les plus évidentes ; il nous a été donné de recevoir le commentaire des ordres de Dieu et d'y lire le pourquoi des interdits.
Il nous a été possible aussi d'analyser les arguments probants et suffisants qui nous ont été présentés. Dans ce livre, ont été écrits tous les devoirs moraux qui sont les nôtres, tout ce qui est légal et tout ce qui nous est permis
Dieu nous a donné "la Foi", pour nous purifier de I'athéisme, et il nous a donné "la Prière", pour nous permettre d'effacer l'orgueil et la prétention qui sont les nôtres. Il nous a donné " la Zakat ", pour nous permettre de purifier nos esprits et d'accroître la nourriture ; Il nous a donné "le Jeûne", comme étant le facteur décisif de la sincérité, et "le Hadj" aussi, pour nous permettre de renforcer le pouvoir de l'Islam.
Dieu nous a donné "la Justice", pour nous permettre d'harmoniser les cœurs. Il nous a donné notre "Soumission", la raison d'être du peuple de l'Islam et pour luter contre les divergences et la dispersion. Il nous a donné aussi "le Djihad", pour nous permettre de garantire et de protéger la Gloire de l'Islam.
Il nous a donné "la Patience" et "la Résistance", pour nous permettre de mériter la Récompense divine. Il nous a commandé "de faire le Bien" pour nous permettre de corriger les peuples. Et nous a commandé "le Respect des parents", pour nous éviter la colère de Dieu.

Dieu nous a commandé de veiller au "Droit du sang" pour permettre à la population de s'accroître et de pouvoir se développer, et nous a commandé "la Co-vengeance" pour la protection des âmes.

Il nous a commandé "la Fidélité aux ablutions", pour nous permettre d'obtenir l'Absolution ; Il nous a interdit "la Vente illégale" pour nous permettre de remédier aux manques et nous a interdit "la Consommation de boissons alcoolisées", pour nous permettre d'éliminer la méchanceté.
Il nous a commandé de proscrire "l'Accusation et les Insultes" pour mettre comme un voile devant la colère de Dieu, nous a interdit "le Vol", pour nous permettre de préserver la chasteté à l'esprit et nous a commandé de "bannir l'athéisme" pour nous permettre de gagner la sincérité du serviteur et la divinité de Dieu.
Puisqu'il en est ainsi, choisissez la vertu divine ; tel que le mérite son grade, abstenez-vous de contrarier ses ordres et faites en sorte de quitter ce monde en musulmans.
Obéissez à Dieu, à ce qu'il a prescrit et à ce qu'il a proscrit et suivez le chemin de la Science et du Savoir pour en disposer puisque, parmi les serviteurs de Dieu, seuls les savants et les sages craignent Dieu et sont conscients des responsabilités qui sont les leurs.

Partie 4 :

Ô gens, savez-vous que je suis Fatimah, fille de Mohammad, que le salut et la paix de Dieu Soit sur lui et toute sa famille.
Tous mes propos, du début jusqu'à la fin, sont un, il n'existe aucune contradiction dans ce que je dis ; je ne dis jamais ce qui n est pas la vérité et je ne me trompe pas dans ce que je fais.
Un Prophète s'est élevé de parmi vous et il est venu vers vous pour porter vos peines ; il ne désirait que de vous guider, il était aimable et charitable à l'égard des croyants.
Si vous cherchez à savoir qui sont ses descendants, vous verrez qu'il était mon père et non le père d'aucune de vos femmes et qu'il était le généreux frère de mon cousin et non le frère d'aucun de vos hommes !
Vous verrez que sa descendance est une glorieuse descendance, que la paix de Dieu soit sur lui et sur sa famille !
Oui, il est venu et a bel et bien accompli sa mission : il a éclairé les gens à la lumière de la Vérité, il s'est détourné du chemin des athées auxquels il a frappé sur la tête et a serré le cou, pour qu'ils retirent leurs mains de sur l'athéisme et mettent les pieds sur le chemin du monothéisme.

Il a toujours invité le monde, par la démonstration, la raison et les bons conseils à suivre le chemin de Dieu. Il a brisé les idoles et a asséné des coups aux cerveaux des orgueilleux tant que leurs contenus n'avaient pas été détruits et tant que l'obscurité n'avait pas disparu pour laisser la place à l'aube du jour, ainsi pu apparaître la vérité !
Le représentant de la Religion a levé la voix et les murmures de Satan ont cessé. La tête de la discorde est tombée à terre, les nœuds du blasphème et de la divergence se sont ouverts et vous avez ouvert votre cœur à la sincérité criant, proclamant "La Ilâha Illa Allah" (Il n'y a de dieux que Dieu) alors que vous n'étiez que quelques uns et que vous étiez bien pauvres !
Oui, à cette époque, vous étiez à deux doigts de tomber dans le précipice qui mène au feu de l'Enfer ; peu nombreux, vous étiez comme une goutte d'eau pour l'assoiffé, comme une bouchée pour l'affamé, comme une flamme pour celui qui court à toute hâte à la recherche du feu et vous étiez écrasés sous les mains et les pieds !
Oui, à cette époque, vous buviez encore de l'eau souillée et croupie et vous vous nourrissiez encore des feuilles des arbres ! Vous viviez dans le mépris et l'avilissement et vous étiez toujours envahis par la peur que votre ennemi puissant vienne vous voler et vous avaler !
Mais Dieu, le Très-Haut, vous a sauvés par les grâces de Mohammad (Que la Paix soit sur lui).

Après avoir vu un tel avilissement, un tel mépris et une telle impuissance, lui se dressa contre les puissants et se mit à lutter contre les loups arabes et les juifs indociles de Nazareth, chaque fois qu'ils ont voulu allumer le feu de la guerre, Dieu s'est empressé de l'éteindre.

Chaque fois que la corne de Satan apparaissait et que les athées avaient dans l'intention de fomenter quelque complot, mon père chargeait son frère Ali (Salut à lui) de leur faire obstacle et c'est ainsi que, par son intermédiaire, il réussissait à les dominer.

Il n'a jamais capitulé devant une mission dangereuse et ne s'en retournait que lorsque la tête de l'ennemi avait été fracassée et son nez baissé jusqu'à terre.

Partie 5 :

Mais, quand Dieu jugea que le temps était venu pour son Prophète d'aller rejoindre les autres Prophètes et que lui prit place sur le siège des élus comme sur son siège, soudain, les rancunes intérieures et des traces de discorde apparurent parmi vous.
Le voile de la Religion fut tiré et les égarés se mirent à parler ; les inconnus qui avaient jusqu'alors sombré dans l'oubli redressèrent la tête et le cri du mensonge se leva : tous ces gens se mirent à œuvrer sur la scène de votre communauté !
Satan sortit sa tête du trou où il s'était caché ; il vous invita à prendre parti pour lui et vous trouva disposés à accepter son invitation et prêts à être séduits par lui !
Puis, il vous a appelés à vous révolter et vous a trouvé légers pour avancer. Il a allumé le feu de la colère et de la vengeance dans vos cœurs et alors des traces de colères apparurent sur vos visages ; voilà pourquoi vous faites porter votre marque à un chameau qui n'est pas le votre, pourquoi vous mettez le nez dans une assiette qui n'est pas la votre non plus et pourquoi vous êtes partis à la recherche de quelque chose qui n'est pas a vous et dont vous ne pouvez prétendre à aucun droit.
Finalement, vous avez accepté de laisser usurper le gouvernement ! Cela ne s'est passé que peu de temps après la mort du Prophète, alors que les blessures de notre malheur étaient importantes et que celles de notre cœur n'étaient pas encore guéries, alors que nous n'avions pas encore enterré le Prophète (Que la Paix soit sur lui).
Votre prétexte était : "Nous craignions que la bagarre ne commence", quel piège devait être celui-là pour que vous tombassiez dedans ?! C'est ainsi que l'Enfer a été dominé par les athées.
Que de tels actes sont loin de vous ! Qu'êtes-vous en train de faire, honnêtement ? Et où allez-vous ? Pourtant, le Livre de Dieu, le Coran, vous a été donné : tout ce qui y est écrit est lumineux et tous ses signes sont reluisants, toutes les interdictions sont nettes et toutes ses ordonnances sont claires, mais vous l'avez lancé par dessus vos têtes !
Vous êtes-vous détournés de tout ceci ou donnez-vous un autre ordre que celui-là ? Ô que les oppresseurs ont choisi un mauvais destin pour le Coran ! Sachez que si quiconque choisit une doctrine autre que l'Islam, cela ne sera pas accepté et, au jour de la Résurrection, il sera du nombre des perdants.

Partie 6 :

Oui, vous avez pris la chamelle de tête sous vos ordres ; vous n'avez même pas attendu qu'elle soit apprivoisée et se rende à vous.
Vous avez subitement allumé le feu des manigances et vous l'avez attisé pour faire grandir les flammes ; vous avez répondu à l'appel du séducteur Satan.
Vous vous êtes chargés d'éteindre les lumières éclatantes de la doctrine divine et de faire disparaître la Sunnah de l'authentique Prophète de Dieu.
Feignant de vouloir manger la crème sur le lait, ils ont bu le lait en cachette, et jusqu'à la dernière goutte.
Vous sembliez vous casser la tête pour les autres alors qu'en réalité, vous preniez l'affaire à pleine main.
Vous avez tout fait pour isoler sa famille et ses enfants ; d'ailleurs nous n'avons pu trouver d'autre solution que de patienter, comme celui qui est assis, un sabre sous la gorge et un autre pointé vers le cœur !
Le plus étonnant, c'est que vous croyez que Dieu ne nous autorise pas à hériter et que nous ne pouvons prétendre à l'héritage du Prophète de Dieu (Que la Paix soit sur lui).
Vous soumettez-vous toujours aux ordres du temps de l'Ignorance ou est-ce que pour les croyants le meilleur ordre n'est pas l'ordre de Dieu ?? Ne savez-vous pas tout cela ? Oui, vous savez et il est clair pour vous, comme de l'eau de roche, que moi, je suis sa fille.
Vous, Ô musulmans ! Est-ce que mon héritage doit m'être retiré par la force ?
Ô fils de Abu Ghahafah ! Répond-moi. Est-ce qu'il est écrit dans le Coran que toi, tu dois hériter de ton père et que moi, je ne dois pas hériter du mien ?! Il n'y a rien de plus incorrect que ça !
Vous êtes vous éloignés intentionnellement du Livre de Dieu pour le lancer par derrière vos têtes, alors qu'il y est écrit :

"Soulaymân hérita de son père David"

Dans l'histoire de Yahyâ ibn Zakaryâ, il est dit aussi :

"Ô Dieu offre-moi un enfant pour qu'il hérite de moi et de la famille Jacob"

Et il est dit encore ceci :
"Les proches peuvent hériter les uns des autres et sont, de ce fait, plus privilégiés que les étrangers",
et ça aussi :

"Dieu conseille que, pour vos enfants, la part des garçons soit double à celle des filles"

Et il est écrit aussi :

"Si quelqu'un laisse quelque chose en héritage derrière lui, il est raisonnable qu'il écrive un testament des plus méritoires, pour ses parents et ses proches ; et tous les pieux sont d'accord sur la question"

Comment avez-vous pu imaginer que moi je n'aurais aucun droit ni héritage de mon père ? N'existe-il aucun lien, aucune relation parentale entre nous ?!
Dieu a-t-il fait descendre un verset spécialement pour vous dans lequel mon père aurait été exclu ?
Peut-être direz-vous que les fidèles à des religions différentes ne peuvent hériter les uns des autres et que moi, je n'ai pas la même religion que mon père ?!
Ou peut-être direz-vous encore que vous êtes plus informés que mon père et que mon cousin de ce que renferme le Coran ?!
Puisqu'il en est ainsi, tenez je vous le donne, mon héritage. Il est fin prêt, comme un cheval dompté et scellé, à être exploité ; montez-le, mais sachez que lorsque le jour de la Résurrection arrivera, vous serez interrogés.
L'intéressant, c'est que ce jour, l'arbitre sera Dieu et le prétendant Mohammad (Que la Paix soit sur lui) ; la date de l'arbitrage a été fixée au jour de la Résurrection et ce jour-là, les faux se verront allés à leur perte alors que les regrets n'auront aucun intérêt vu la situation qui sera la votre !
Toute chose a une place et vous saurez bientôt qui recevra le châtiment méprisable et sera condamné à perpétuité !

Partie 7 :

Ô vous, braves hommes ! Ô vous, les bras forts du peuple et les amis de l'Islam, ou êtes-vous ? Êtes-vous négligents que vous ne vous manifestez pas devant l'injustice qui m'a été faite ?!
Est-ce que l'Envoyé de Dieu (Que la Paix soit sur lui), mon père, ne disait pas qu'il est nécessaire de veiller au respect du droit de chacun et au droit de ses enfants aussi ?!
Comme les temps ont vite changé et à quelle vitesse vous êtes-vous détournés du chemin ?! Pourtant, vous avez tous les pouvoirs et vous avez suffisamment de force pour faire en sorte que mon droit me soit rendu.
Est-ce que vous croyez que maintenant que Mohammad (Que la Paix soit sur lui) a quitté ce monde, toutes les choses sont finies, que sa famille doit être jetée dans les oubliettes et la Sunnah piétinée?
Certes, sa mort a été un malheur et une douloureuse perte pour le monde de l'Islam ; cela a été une catastrophe grave qui nous a tous plongés dans la tristesse.
Sa mort devient chaque jour plus certaine, le temps qui nous sépare de lui plus long et les effets de sa disparition deviennent plus conséquents.
La terre est devenue sinistre en son absence et les étoiles se sont mises à étinceler de malheur ; les espoirs se sont transformés en désespoir, les montagnes se sont mises à trembler et le respect est bafoué, avec sa mort, ne reste plus aucune révérence !
Je jure devant Dieu que sa mort est un grand événement. C'est un grand malheur et une perte inestimable mais n'oubliez pas que, si le Prophète (Que la Paix soit sur lui) est parti, le Coran glorieux qui nous avait prévenu, lui reste parmi nous.
Lisez-le, le matin et le soir, a voix haute en chantant ou encore à voix basse ; lisez-le en jouant avec les sons dans votre oreille.
Tous les Prophètes qui l'ont précédé sont passés par ce chemin car la mort est un ordre divin fatal. Oui, le Coran avait clairement dit :

" Mohammed, est le seul Envoyé de Dieu et avant lui, d'autres envoyés sont venus et sont partis. Est-ce que s'il meurt ou s'il est tué, vous ferez demi-tour sur vos talons et rebrousserez chemin?
Abandonnerez-vous l'Islam pour retourner vers les mythes et l'obscurité du temps de l'Ignorance?
Celui qui fait marche arrière ne mène pas Dieu à la perte et Dieu récompensera bientôt ceux qui sont humbles devant lui ". (Coran 3, verset 144).

Comme il est étonnant, Ô fils de Ghylah. Dites-moi, comment mon droit a-t-il été bafoué alors que cela s'est fait sous vos yeux, que vous avez entendu clairement et vu ce qui était en train de se passer, que vous avez été tenus au courant des faits dans vos réunions et lors de vos assemblées ; comment, alors que vous étiez parfaitement informés, êtes-vous restés silencieux dans l'ombre ?!
Pourtant vous êtes en nombre suffisant et vos moyens aussi sont suffisants ; vous êtes puissants, vous avez armes et boucliers et vous entendez mon appel alors que dites-vous !?
Mon cri se répercute tel l'écho parmi vous et vous n'y répondez pas alors que vous êtes connus pour votre bravoure, pour votre bonté et pour le bien que vous faites.
Alors que vous êtes la meilleure de toutes les tribus et les meilleurs de tous les hommes ! Vous avez combattu contre les infidèles arabes et vous avez supporté difficultés et peines.
Vous avez arraché les cornes des rebelles, vous avez fait rentrer les griffes des plus vaillants combattants et c'était vous qui avanciez toujours à nos côtés, qui aviez pris place dans nos rangs, qui vous soumettiez à nos ordres et qui ne pensiez qu'a nous obéir alors que le moulin de l'Islam commençait à tourner autour de l'axe de notre famille et que le lait s'est accru dans le sein de la mère des temps, que les cris de l'athéisme se sont éteint dans les gorges, que les flammes du mensonge se sont adoucies, que le feu du blasphème a cessé de brûler, que la dispersion n'a plus été et que la loi de la Religion s'est solidement enracinée.
Pourquoi, dites-moi, après toutes les recommandations du Coran et du Prophète (Que la Paix soit sur lui) êtes-vous devenus errants aujourd'hui ?
Pourquoi voulez-vous laisser cachées les vérités après qu'elles vous soient apparues et faillir à vos engagements et pourquoi, après avoir choisi le chemin de la foi, avez vous dévié vers l'athéisme
Pourquoi, ne voulez-vous pas contre ceux qui ont failli à leurs engagements et qui ont décidé de renier le Prophète (Que la Paix soit sur lui) ?
A présent que ce sont eux qui sont à l'origine de la guerre, les craindriez-vous ? Il serait plus convenable que vous craigniez Dieu si vous avez la foi !!
Soyez certains que je vois avec mes yeux comment vous vous êtes mis à aimer votre confort et comment vous êtes devenus fervents de tranquillité.
Vous avez éloigné celui qui était le plus méritant et le plus apte pour gouverner et pour gérer les affaires des musulmans puis vous vous êtes laissés aller à la tranquillité et à la conformité dans un coin retiré et vous avez fuit devant la difficulté et la pression des responsabilités qui sont les vôtres pour aller vous réfugier dans l'indifférence.
Oui, tout ce que vous aviez de foi et de conscience en vous, vous les avez vomis ; vous avez fait remonter jusqu'à la gorge, avec peine cette eau délicieuse que vous aviez bue !
Mais n'oubliez pas ce que Dieu a dit :
"Quand bien même vous, ainsi que tous les hommes, deviendriez athées, il n'y aura aucune perte pour Dieu, car Dieu n'a aucun besoin, il est riche de toutes les choses ! "
Sachez et soyez-en conscients que moi, je n'ai dit que ce que je devais dire tandis que je sais pertinemment que votre refus de soutenir le Droit est encré en vous, dans votre chaire et que votre rejet du pacte que vous aviez signé à entouré votre cœur.
Cependant, mon cœur était si plein de douleurs et ma responsabilité est telle que j'ai laissé échapper un peu ma tristesse intérieure, et que la douleur qui me ronge le cœur a fini par sortir pour vous dire un dernier mot et afin que personne ne puisse encore se trouver d'excuse.

Puisqu'il en est ainsi, ce chameau de tête et ce Fadak je vous les laisse, ils sont à vous ! Attachez-vous y fortement et surtout, ne les lâchez pas mais sachez que ça n'est pas monté sur ce chameau que vous irez bien loin : son dos est blessé et sa patte traîne !
Il porte l'emprunte de la malhonnêteté, et le symbole de la colère de Dieu, le déshonneur l'accompagne pour l'éternité et il est voué à tomber dans les flammes, du feu de la colère divine qui jaillissent des cœurs !
N'oubliez pas que ce que vous faites aujourd'hui, vous le faites contre Dieu !

"Et les oppresseurs verront bientôt quelle sera leur destinée".

Et moi je suis la fille du Prophète qui vous a mis en garde et menacé d'un dur châtiment : à vous de faire ce que bon vous semblera.
Nous agirons selon notre devoir divin, vous attendez ?! Nous attendons aussi !
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Ziarat Al-Zahra

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Assâlamu `alayki yâ sayyidati nisâ'-al-`âlamîn-a
Que la paix soit sur toi ô maîtresse des femmes des mondes !
Assalâmu `alayki yâ wâlidat-al-Hujaji `alâ-n-nâsi ajjma`în-a
Que la paix soit avec toi ô mère des Preuves ( d'Allah ) auprès des tous les gens !
Assalâmu 'alayki ayyatuhâ-l-madh-lûmat-ul-mamnû'atu haqqahâ
Que la paix soit su toi ô victime d`injustice , privée de son droit !
Puis on dit :
Allàhumma çalli 'alà amatika wa-bnati nabiyyika wa zawjati waçiyyi nabiyyika ,
Ö mon Dieu ! Prie sur Ton esclave , la fille de Ton Prophète et l'épouse du successeur désigné de Ton Prophète ,
Çalâtan tuzlifuhâ fawqa zulfâ 'ibâdika –l-mukarramîna min ahl-isamâwâti wa ahl-il-aradhîna
Ine prière par laquelleTu la places au-dessus de la haute .

Fatimah = qui épargne du feu
Az Zahra = la resplendissante
Aç-çiddiquah = la véridique
Aç-çiddiquate Al Koubra = la grande véridique
Al Mouba'rakah = celle qui est bénie
At Tahirah = la pure, la sainte
Az Zakiyyah = l'immaculée
Ar Radhiyyah = la satisfaite
Al Mardhiyyah = celle qui est agréée
Al Mouhadithate = celle qui s'entretient, qui converse
Al Batoul = la sainte vierge
As Sayyidah = la souveraine
Mariam Al Koubrà = la Grande Mariam
Al hacyane = la vertueuse, l'inaccessible
Al Houriyat = la pure


La Bien aimée fille unique du Saint Prophète (saw) et la mère de son père, la Reine des femmes de l'univers, l'épouse de l'Imam et la mère de onze Imams (a.s), la Maîtresse de Hadith Al Kissà, la Propriétaire de la terre de Fadak, H° Fatima Zahra (a.s), pour laquelle le Messager d'Allah a dit que « Fatimà est une partie de moi, »
est décédée le 14 Jamadioul Awwal ou le O3 Jamadioul Akhir, selon l'interprétation des Traditions : elle a vécu 75 jours ou 95 jours après le décès de son père, à partir du 28 Safar 11 AH.
Ces deux dates sont commémorées suivant les pays et les lieux.
Nos Oulémas nous conseillent de ne célébrer aucun évènement heureux en ce jour triste de 14 Jamadioul Awwal, bien que le Wafat proprement dit ne soit commémoré que le 03 Jamadioul Akhir.
En certains endroits, toute la période qui s'étale entre ces deux dates est commémorée dans le deuil et la tristesse, par des Majalisses et Matam.


maman le 04/09/2009 à 14:40:22


acharif le 05/09/2009 à 07:53:07
Les souffrances de Fatima Al-Zahrã


Les nombreuses souffrances et les peines terribles que Fatima Al-Zahrã a du supporter, les douleurs causées par le deuil de son père, le chagrin de la séparation de lui, la question du califat de son époux seigneur Ali Ibn Ain Tãleb, la reprise forcée et l'usurpation de la propriété de Fadak par ses ennemis, et le fait qu'elle fut privée de l'héritage paternel, et les divers actes de pure méchanceté, accompagnés de toute sorte de calamités et de catastrophes qui attaquèrent son âme douce...
La mort de son père bienveillant représente l'événement le plus atroce de la vie de cette jeune dame de l'Islam.
Après cette tragédie que le règne Islamique sortît de son axe principal, Fatima Al-Zahrã, la fille chérie du Messager de Dieu, demandait la justice pour le droit qui appartenait à son époux bien-aimé, le seigneur des croyants, et pour la défense de la cause Islamique. Donc elle dut supporter beaucoup de souffrances, elle fit alors un sermon enflammé et très beau dans la mosquée du Prophète de Dieu, au milieu d'une multitude de gens.

Ce sermon préparé et exprimé avec une rhétorique et une syntaxe encore jamais vu. Il provenait de l'esprit d'une femme jeune, intelligente et sage. Pendant ce sermon, elle dévoila beaucoup de vérités, et rappela la haute position qu'occupaient les membres de la famille du Prophète de Dieu.
Elle reçut les coups violents du point de vue mental et physique de sorte que dans un Hadith, il est écrit:" Après la mort de son père vénérable, et toutes les souffrances terribles qu'elle dut supporter injustement, elle tomba malade et son corps délicat et fragile s'affaiblit de plus en plus, de sorte que sa peau collait à ses os, et qu'elle apparaissait comme une image irréelle et fantomatique.
Après la mort de son père, Fatima Al-Zahrã se couvrit désormais la tête avec un foulard sombre. Elle demandait souvent à ses deux fils:" Où est votre grand-père qui vous aimait tant, et qui vous prenait sur ses épaules? Où est votre grand-père qui était si bon envers vous, et qui ne vous laissait pas marcher sur la terre, pour que vous n'ayez pas mal aux pieds?..."

Fatima Al-Zahrã était toujours triste. Elle se souvenait souvent que l'absence de son père bien-aimé était définitive, et c'était alors qu'elle se sentait extrêmement seule et sans refuge avec son mari et ses quatre enfants, tandis qu'au temps où son père vivait, ils étaient heureux...
Source: MASJED-JAMEYI. Ali-Rezã, La Lumière céleste Hazraté Fãtémyeh Zahrã, éd. Ansariyan, Téhéran, 2002, PP.41-42.



11/09/2009
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